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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 01:43

Si je ne pardonne pas, que va-t-il m’arriver…                                                      

Pardonnez-moi comme je pardonne…                                          

Je vous redis tous les jours, ô mon Jésus, cette prière que je tiens de vous : Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; je vous la dis en communion avec l'Eglise, avec tous les chrétiens mes frères; c'est sur elle que vous me jugerez.

Si je ne pardonne pas, je vous demande donc de ne pas me pardonner; si je pardonne sans oublier, je vous demande donc de vous ressouvenir de mes crimes sans nombre ; si je pardonne en me proposant de n'avoir plus de rapports avec qui m'a offensé, je vous demande donc de me considérer comme n'existant plus ; si je pardonne, mais en refusant la bonne parole, le secours que je pourrais donner, je vous dis donc équivalemment : privez-moi de tous vos dons, refusez-moi toute faveur, tout secours, tout bien.

Et il en est vraiment ainsi. Quand mon âme s'absorbe dans la rancune et l'aigreur, elle se rend insensible à votre grâce, votre cœur n'a plus d'action sur elle, vous ne visitez pas les âmes superbes et implacables. Et alors, c'est le désert, c'est le souffle glacé qui passe sur mon âme et qui y détruit toutes les fleurs des vertus.

Ne permettez pas, Sauveur Jésus, Coeur infini­ment miséricordieux, que je ferme jamais mon cœur à vos leçons, que j'écoute jamais un autre maître, un maître tyrannique et cruel, mon orgueil excité parle prince de l'orgueil.

Faites de suite que je sentirai le trouble se faire dans mon âme, je vienne à vos pieds implorer votre secours, confesser ma faiblesse, solliciter une grâce puis­sante qui fasse la paix en moi. Vous avez commandé à la tempête et il s'est fait un grand calme. Ainsi ferez-vous en moi si j'ai recours à vous.

O Marie, mère de douleurs, qui avez, le cœur broyé et transpercé, pardonné aux bourreaux de votre divin Fils et qui les avez adoptés, veillez sur mon cœur que je vous confie ; défendez-le contre ses susceptibilités et son orgueil ; appre­nez-moi à m'oublier, à me compter pour rien, à ne me considérer jamais comme offensé, afin qu'au jour des justices, fort de l'observation, fidèle de la loi du pardon, je puisse le revendi­quer avec assurance pour moi-même et recevoir la récompense de celui qui n'a plus aucune dette à expier.

Fin de la cinquième demande du Notre Père.

Extrait du : Pater Médité devant le très Saint Sacrement. Père Albert Bettingger. (Imprimatur 1915)

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