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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 23:16

 « La persévérance : Sans confondre tout à fait cette vertu avec la Patience, on y verrait presque simplement l'une de ses formes spéciales.

 

                Déjà la Patience prend le nom de Longanimité lorsqu'elle consiste à attendre longuement le bien espéré; et on l'appelle aussi Constance lorsqu'elle comporte un effort continu pour la réalisation d'une bonne œuvre.

 

                Cependant la Persévérance ne fait pas double emploi avec la Patience et ses divers aspects. Ce qui la spécifie, c'est la Force nécessaire pour « tenir », non pas jusqu'au bout d'une entreprise quelconque si difficile et prolongée qu'on la suppose, mais jusqu'à la fin de la vie, et dans la pratique de toutes les vertus.

 

Son domaine, on le voit, est donc beaucoup plus vaste que celui de la Patience.

 

                   La Persévérance embrasse toute l'activité humaine; et elle est comme le couronnement de toutes les vertus. Par définition, celles-ci sont bien des  « habitus » , c'est-à-dire des « qualités permanentes », Mais vu la fragilité de la volonté humaine, en fait, ces dispositions ne sont souvent que temporaires ou intermittentes; et il est bien nécessaire qu'une « puissance » spéciale leur assure un peu de continuité. Et c'est l'objet propre de la Persévérance de fortifier la volonté pour lui permettre de vaincre cet écueil qu'est pour elle « la longueur du temps », En cela elle se différencie de la constance qui, elle, lutte plutôt contre les entraves venues des puissances adverses.

 

                  On qualifie déjà de Persévérance la répétition des efforts qui se poursuit inlassablement jusqu'à la consommation définitive' d'une entreprise. A vrai dire ce n'en est qu'un commencement, ou si l'on veut, une Persévérance partielle et atténuée. La Persévérance proprement dite englobe l'achèvement de toutes les bonnes œuvres, et la perfection de la vie humaine entière.

 

C'est là ce qui en fait l'importance.

 

                  N'a-t-on pas raison de dire que la Persévérance est à la fois la plus difficile et la plus nécessaire de toutes les vertus?

 

La plus difficile, ... parce que si la nature humaine est capable de bons mouvements, et assez aisément même de gestes héroïques, elle est aussi, hélas, prompte à la lassitude et l'effort lui coûte beaucoup plus par la durée que par l'intensité.

 

La plus nécessaire, ... car de quoi serviraient les efforts les plus  courageux et les plus prolongés s'ils cessaient avant la fin de l'épreuve? En vain le navigateur aura fait le tour du monde en triomphant de tous les périls s'il doit sombrer juste au moment de rentrer au port! Ce naufrage à la dernière minute n'en est que plus navrant; il anéantit les beaux espoirs et rend inutiles les plus magnifiques prouesses.

 

 « Celui-là sera sauvé qui aura persévéré jusqu'à la fin  », dit l'Évangile.

Comme toutes les vertus surnaturelles, bien entendu, la Persévérance découle de la Grâce sanctifiante.

 

              Mais il est une Persévérance qui ne peut-être que le fruit d'une Grâce spéciale: c'est celle qu'on appelle la « Persévérance finale ».

 

Par elle-même déjà, certes, la vertu de Persévérance tend à assurer le maintien de la personne humaine dans le bien jusqu'à sa pleine consommation. Cependant il n'est pas une vertu qui rende l'homme définitivement impeccable: « en état de Grâce », l'âme n'est pas pour autant « confirmée en Grâce »!

 

La faiblesse humaine subsiste jusque chez les plus parfaits et les mieux affermis; donc le risque de perdre la Grâce et de voir fléchir la Persévérance à la dernière minute de la vie, surtout dans les affres de la mort.

 

            Alors c'est bien un secours particulier, et tout gratuit encore, qui apporte à l'âme habituellement fidèle ou récemment repentie, la fidélité dans le dernier instant décisif: Grâce de la Persévérance finale.

 

Impossible d'excéder dans la Persévérance, semble-t-il? On ne tiendra jamais trop longtemps, puisqu'il faut tenir jusqu'au bout?

 

              Non, en effet, lorsqu'il s'agit de tenir dans la pratique du bien. Mais on rencontre une fausse persévérance, vicieuse tout simplement parce qu'elle se trompe d'objet, parce qu'elle se met au service du mal : c'est alors la pertinacité, ou encore l'obstination, l'entêtement.  L'orgueil qui feint de voir là une qualité, a soin d'en faire l'apanage de « 1'homme de volonté ou de caractère »!

 

             A vrai dire, ce défaut est peut-être moins grave, et surtout plus aisément remédiable que celui qui lui est opposé : la mollesse ? D'un homme mou, sans énergie, sans raison, il n'y a pas grand chose à attendre: s'il consent à quelques tentatives, il abandonnera vite. Tandis qu'un homme volontaire et tenace, il suffit de l'orienter vers un bien digne de ses efforts. »

 

«  L’Évangile nous dit : » Bienheureux les doux et non bienheureux les mous… ! » E. Hello

 

Pour nous «  survivantistes », la foi fonde notre patience et notre persévérance. Car nous croyons aux promesses du Seigneur transmises si ouvertement en 1969 à San Damiano par Sa Sainte Mère« L’Église de Pierre doit triompher avec le Saint Père Paul VI »

 

Que cette affirmation soit notre signe de ralliement…. ! Attendons patiemment jusqu’au bout l’heure de Dieu…


http://amdg.over-blog.fr/article-les-vertus-de-survie-patience-et-perseverance-2-2-108972161.html

 

 elogofioupiou.com

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