Dans l'Histoire de l'Église, tous les Saints ont été des Amis de la Croix, à commencer par les premiers Apôtres et tous les Martyrs. Il suffit de mentionner l'Apôtre des Nations, saint Paul (cf. ses Épitres);
Le grand docteur Saint Augustin, disant : « La Croix n'est pas seulement le lit de douleur où Jésus expire, mais encore la chaire d'où il enseigne » ;
L’autre grand docteur St. Thomas d'Aquin : « J'ai plus appris au pied du Crucifix que dans tous les livres » ; St. François d'Assise : « Mon livre, c'est Jésus crucifié » ;
Le Saint Curé d'Ars : « La Croix est le plus savant livre qu'on peut lire; ceux qui ne connaissent' pas ce livre sont des ignorants, quand même ils connaîtraient tous les autres livres; il n'y a de véritables savants que ceux qui aiment la Croix, qui la consultent et l'approfondissent »;
Enfin, S. Alphonse de Liguori : « Devant un Dieu crucifié, mourant pour notre amour, un coeur pourrait-il se refuser à l'aimer ? Quels appels nous viennent de ces épines, de ces clous, de cette Croix, de ces plaies, de ces flots de sang ! Appels à l'amour, en échange de tant d'amour ... Seigneur, votre Croix est bien l'arme qui triomphe des coeurs. Tout ce que je vois en regardant la Croix, c'est votre divin visage, votre corps couvert de blessures, qui m'invitent à vous aimer. » (Cf. Pratique de l'amour envers Jésus-Christ, ch. 4 sur La Croix).
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, lorsqu'elle avait 14 ans, voit sur une image la main du Sauveur crucifié d'où tombent des gouttes de sang, et elle entend le cri de Jésus sur la Croix : « J’ai soif ! » C'est pour la future carmélite, l'origine de sa vocation ; désormais elle sera unie au Christ crucifié, pour l'aider à sauver des âmes, comme Victime offerte à l'Amour miséricordieux.
Plusieurs Conciles ont prescrit l'usage des Croix, des Statues et des Images, par exemples les Conciles de Nicée (787), de Constantinople IV (869), de Trente (1563), de Vatican II (1965) ; ce dernier Concile ordonne : « On maintiendra fermement la pratique de proposer, dans les églises, à la vénération des fidèles, des images sacrées. »
Dans nos foyers chrétiens, on doit conserver la belle coutume d'y installer LA CROIX bien à la vue, à la place d'honneur: source de bénédiction, rappel de la Rédemption et des Devoirs du chrétien, affirmation de notre Foi ... C'est par LA CROIX que Jésus établit son règne: Regnavit a ligno Deus (hymne Vexilla Régis). Voilà pourquoi Satan cherche à nous arracher LA CROIX.
Dans ce but, il a suscité les hérétiques Iconoclastes du VIII° siècle, qui ont des successeurs de nos jours parmi les briseurs d'Images et de Croix (Que nous verrons plus tard).
Extrait de : La CROIX, étendard du Christ Roi. Chanoine Georges Panneton
Édition LE BIEN PUBLIC
Trois-Rivières, Canada.
elogofioupiou.com