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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 17:24

Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE.

                   Guy Le Rumeur (1974)

                   79290 Argenton-L’Église

 

Introduction

                  

Le mal progressiste ou néo-moderniste est maintenant ins­tallé dans le monde et solidement ancré en France. Il s'étend sans cesse en surface en ce sens que chaque jour il conquiert un grand nombre d'âmes, le plus souvent à leur insu, mais surtout il s'enfle, il s'enfle constamment, déme­surément. Les petites erreurs du début se sont multipliées et ont augmenté en gravité. Les faibles atteintes à la doctrine qui inquiétaient tant de bons chrétiens, voici quinze ou vingt ans, semblent aujourd'hui des égratignures si on les compare aux coups de sabre contre les dogmes. Saint Pie X avait dit du modernisme qu'il était le rendez-vous de toutes les hérésies, le jugeant d'après les théories de Loisy et de quelques autres.  (L'abbé Loisy est le principal auteur du modernisme. Exégète, répétiteur d'hébreu à l'Institut catholique, maître de conférences, professeur d'Écriture sainte, il vit cinq de ses ouvrages être mis à l'index en 1903. En 1904 il déclarait ne plus croire à la divinité de Jésus et ajoutait : « Si je suis quelque chose, c'est plutôt panthéo positivo humanitaire que chrétien. » Il fut excommunié en 1908)

 

 On peut en dire autant du néo-modernisme. La différence entre l'heure actuelle et ce début de siècle, c'est qu'en ce temps-là le catholique moyen ne pouvait de lui-même déceler les méfaits d'une hérésie qui reçut un coup d'arrêt avant d'avoir provoqué de grands ravages et que beaucoup ne connurent que par la condamnation portée par saint Pie X dans son encyclique Pascendi Dominici Gregis, tandis qu'aujourd'hui elle s'étale au vu et au su de tous, du moins de ceux qui ne sont ni sourds ni aveugles, au point d'avoir provoqué quelques mises en garde des évêques et du Saint-Siège.

 

Mais avant d'aborder l'ensemble des erreurs, des nouveau­tés et leurs conséquences, il est bon que nous nous pen­chions encore sur la situation douloureuse de l'Église.

 

Jadis elle semblait resplendir, elle était à l'image du Christ annon­çant la vérité au monde. Elle apparaît aujourd'hui comme apparut le Christ sur le chemin du Golgotha, couverte de crachats, de boue, de plaies.

 

Comme Lui, elle reçoit calomnies, sarcasmes, injustices. Au temps du Christ, ses maux venaient surtout du peuple élu ; aujourd'hui, ils viennent surtout des consacrés contestataires ou infidèles, ces Judas dont parlait S. S. Paul VI.

 

Nous savons par l'Écriture que l'abomination de la désolation régnera dans le lieu saint et que le sacrifice perpétuel sera aboli : ainsi sera crucifié le Corps mystique du Christ. Nous n'en sommes pas encore là (NDLR : ce texte fut écrit en 1974) : le Corps mystique vit les mystères douloureux par les­quels est passé Notre-Seigneur. Mais avant de décrire ces moments, faisons nôtre cette remarque : « Le Concile Vati­can II, tout tendu vers une mise en contact de l'Église et du monde, rappelle, de façon frappante, la gloire éphémère du dimanche des rameaux. » (La Passion de l'Église d'Antonio Pacios, missionnaire du Sacré-Cœur aux Éditions du Cèdre)

 

(A suivre)

 

Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE,

                   Guy Le Rumeur (1974)

                   79290 Argenton-L’Église

 

 

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