Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:59

Satan et la complicité des hommes.

Le Diable, en effet, ne parviendrait pas à régner sur le monde sans la complicité de la malice des hommes. Mais, cette complicité de notre malice étant admise, il lui est facile d'animer et coordonner la révolte des méchants pour en décupler la puissance.

 

En effet, quand on étudie les manifestations du mal et de l'erreur tout au long des siècles, on est surpris par l'étonnante unité, l'extraordi­naire constance, la patiente persévérance de cette marée de maux et de forces subversives. Or, précisément, ce spectacle est étrange. Normalement, l'erreur et le mal, par le fait même qu'ils sont «manque d'être» et désor­dre, ne devraient pas avoir ce caractère d'incontestable unité dans leur évolution et de force ordonnée dans leur progression. Or, en dépit des conflits aigus, des guerres sauvages, des sanglantes rivalités, qui font s'entredétruire constamment les troupes de l'erreur, on ne peut pas ne pas être frappé de l'extraordinaire persistance et continuité de ce que tant d'anarchie semblerait vouer, au contraire, à la plus rapide disparition, sinon à la plus dérisoire des impuissances.

 

Que le mal et l'erreur soient sans cesse renaissants, rien de plus nor­mal. Notre nature viciée originellement suffit à l'expliquer, mais que l'erreur et le mal arrivent à se manifester en un courant de puissance orga­nisée, universelle et telle qu'il parvient à s'opposer victorieusement à l'énergie autant qu'à la ténacité des meilleurs, voilà ce que la seule nature humaine ne saurait expliquer, au moins à ce degré. Derrière l'anarchie des mensonges et de tant d'entreprises impies au cours de l'histoire, on est frappé par l'action d'une puissance qui, si l'on peut ainsi parler, orga­niserait, disciplinerait ce chaos, assurant, en quelque sorte, sa transmission et sa démultiplication.

 

M. Marquès-Rivière lui-même, au terme de sa très naturaliste « His­toire des Doctrines Ésotériques » s'est vu embarrassé par cette énigme. Et lui aussi vient à se demander comment expliquer cette permanence et cette universalité. Il écarte, il est vrai, « la théorie facile d'un Satan inspirateur officiel et quasi-automatique de toutes les hérésies à travers le « temps et l'espace... » Mais pour proposer quoi ? Une interrogation... Seulement ? Mais où il est question « d'une source d'inspiration incessante dans les plans subtils de l'être qu'elle a justement la prétention « de pénétrer et de dominer ! »

 

La chute en est fort belle... Pourtant la formule nous suffit.

 

M. Marquès-Rivière a bien constaté la nature de l'opération. Restait à déterminer l'organe qui l'exerce. Ainsi qu'on pouvait s'y attendre, l'his­torien naturaliste s'y est refusé. Mais un catholique, lui, ne manquera pas d'admirer une formule dont les termes contribuent, malgré tout, à donner une description assez exacte de l'action que l'Enfer ne peut man­quer d'exercer en ce genre d'affaires... « Source d'inspiration incessante »... ayant « la prétention de pénétrer et de dominer »... et qui s'exerce « dans les plans les plus subtils de notre être... » Pour du naturalisme, ce n'est pas mal.

 

« Si j'étais le diable, notait (il y a 170 ans) Alban Stolz, soit en 1845, et que le peuple « me choisît pour son député au Parlement, j'y ferais une motion, une  seule, qui procurerait à l'Enfer le plus de clients possible; je proposerais « de séparer complètement l'école de l'Église. »

 

En vérité voilà qui peut donner une très juste idée de l'action satanique qui nous intéresse le plus en ce chapitre.

 

Si l'intelligence d'un homme peut concevoir telle mesure plus suscep­tible de servir la cause de l'Enfer, on peut être assuré que Satan n'a pas manqué d'y penser lui aussi. Si une telle mesure a été prise, il serait puéril de croire que les diables s'en désintéressaient et s'en étaient allés baguenauder ailleurs pendant qu'on la prenait.

 

Si par-dessus tout, l'histoire nous révèle un ensemble gigantesque et pratiquement universel d'organisations, opérations, transformations socia­les, dont le moins qu'on puisse dire est que cet ensemble apparaît comme la plus effroyable entreprise qu'on ait jamais vue pour saper la foi dans les âmes  et arracher le christianisme de la vie des nations comme de la vie des individus, il est évident que tout l'Enfer est certainement déchaîné pour cette affaire.

 

Et donc, c'est très raisonnable qu'une telle entreprise peut être dite satanique. (« Le démon est le chef de tous les hommes iniques, enseignait déjà le Pape saint Grégoire, et tous les hommes impies sont les membres de ce chef.») (Sermon pour le premier dimanche de Carême).

 

Le parallélisme est, d'ailleurs, éloquent, qui consiste à rappeler d'une part ce que l'Enfer désire, ce qu'il cherche à réaliser, quelles sont les marques ordinaires de ses opérations et, d'autre part, ce que désire, ce que cherche à réaliser la Révolution, quelles sont les marques ordinaires de ses opérations.

 

Nous avons déjà dit les raisons de la haine de Lucifer contre le Dieu fait homme. Que la Sainte Vierge Marie se trouve comme englobée dans cette détestation, la chose va sans dire. Satan ne pardonnera jamais à une créature humaine d'avoir pu être élevée jusqu'à ce rang d'incompré­hensible dignité de « Mère de Dieu ».

 

Dans la logique de cette haine se trouvent aussi : la détestation de l'Église, Corps Mystique du Christ, la détestation des chrétiens, qui sont Ses membres, la détestation, enfin, de l'humanité comme telle, en tant qu'objet de la prédilection divine.

 

Avilir cette humanité, corrompre systématiquement les hommes, les voir sombrer dans les pires désordres et, finalement, dans cette « anima­lité » à laquelle ils participent par leurs corps, telle est l'ambition, très compréhensible en un sens, de ces purs esprits dévoyés qui ne nourrissent que mépris pour ces créatures de chair et de sang appelées à prendre leur place dans le ciel.

 

Pour atteindre ce but, anéantissement de ce qui peut aider ou soutenir la personnalité : cadres, corps ou moyens naturels d'éducation, ordre social, famille, propriété, etc. Anéantissement des élites par la suppression des corps intermédiaires. Réduction de l'humanité à l'état d'une « masse » amorphe et grégaire par l'anéantissement des nations..., sous l'autorité d'un pouvoir tout puissant et qui serait athée.

 

Pillages, attentats, révolutions, meurtres, exécutions sommaires, ter­reur, guerres de plus en plus atroces, telles sont les manifestations très caractéristiques de celui dont nous savons qu'il fut homicide dès le com­mencement.

 

Homicide, père du mensonge et prince des ténèbres ! D'où son horreur pour la vérité, pour la lumière, la clarté, la netteté. Persécuter, spolier, abattre la Sainte Église. Tout lui préférer, et d'abord les fausses religions, le schisme et l'hérésie.

 

Ruiner, saper, diminuer, sous-estimer l'autorité du pape. Combattre, chasser, massacrer les prêtres et les religieux. Corrompre ceux qu'on pourra séduire. Tout mettre en œuvre pour neutraliser l'enseignement de la bonne doctrine. Enrayer, sinon freiner les vocations, etc.

 

Telle est, à n'en pouvoir douter, la frénétique volonté et l'action per­sévérante de l'Enfer.

 

                                                       *   *   *

 

                                     SANS   SOUFRE,   NI   FUMÉE

 

« L'antéchrist ne s'appellera pas ainsi ; s'il le faisait il n'aurait pas d'adeptes.

Il ne perlera pas un « maillot » rouge et ne vomira point de soufre. Il arrivera déguisé comme le grand hu­maniste ; il parlera de paix et d'abondance. Il protégera la science, mais seulement pour que les fabricants d'armes se servent d'une merveille de la science pour détruire l'autre. Il parlera même, parfois, du Christ, et il dira qu'il fut l'homme le plus grand qui n’ait jamais existé. Au milieu de son amour apparent de l'Humanité et de ses paroles attendrissantes sur la Liberté et l'Égalité, il gardera un grand secret qu'il ne dira à personne. Il ne croira pas en Dieu.  Nous vivons  les jours de l'Apocalypse...  ».  

 

En 1965, ce massage de S. Exc. Monseigneur Fulton Sheen, évêque auxiliaire de New York, mettait l'accent sur la nature du travail de Satan.  Soit déjà plus 50 ans.

 

Il (Satan) intervient rarement « en personne » avec des mani­festations nauséabondes et infernales. Les sacrilèges eux-mêmes ne sont que le débordement accidentel du sata­nisme contemporain.

 

De tels moyens sont inutiles quand le diable tient déjà les âmes par les mœurs et les institutions.  Ainsi un bon socialisme, l'expansion légale des crimes contre la vie, la prolifération de ceux que l'Écriture appelle « in­fâmes » ou « abominables », voilà qui pousse à leur perte plus d'âmes que les fureurs isolées de quelques démonia­ques.

 

Ne jamais oublier  que : "Si j'étais le diable, et si le peuple me choisît pour son dépu­té au Parlement, j'y ferais une motion, une seule, qui procurerait à l'Enfer le plus de clients possible; je proposerais de séparer complètement l'école de l'Église."   (Alban Stolz)

 

FIN

 

Récitons tous les jours cette prière : http://elogofioupiou.over-blog.com/article-exorcisme-contre-satan-et-ses-anges-edition-1903-leon-xiii-122337872.html

 

Extrait d’une brochure de M. Robert Kothen : L'ACTION SOCIALE DE SATAN

 

elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0

commentaires