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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 00:03
L’âme ne meurt pas avec le corps.
Tous les peuples de la terre ont toujours cru qu’après cette vie il y en a une autre, où sont récompensées les bonnes actions et punies les mauvaises ; et ce serait chose bien étrange que le genre humain en masse se fût trompé là-dessus. Si cela n’était pas vrai, qui est-ce qui l’aurait fait croire à tous les hommes ?
Cela prouve donc que c’est Dieu qui l’a enseigné à nos premiers pères, et que cette vérité est allée se transmettant par tradition à tous les peuples et à tous les pays. Il n’est pas possible autrement de comprendre comment des hommes d’époques si diverses, séparés par le climat, par les idées, par les coutumes, auraient pu tous s’unir dans la même croyance.
Il est vrai que la chose elle-même a été expliquée de différentes manières selon la différence des religions ; cependant en ce qui concerne le fait principal, c’est-à-dire l’existence de l’autre vie et l’immortalité de l’âme, tous sont d’accord.
Preuve incontestable que l’âme ne meurt pas avec le corps ; car quand des témoins nombreux en dissentiment sur tout le reste s’accordent sans hésitation sur un point, c’est un signe incontestable qu’en ce point gît la vérité.
Cette croyance universelle du genre humain est encore confirmée par une autre raison aussi forte que facile à saisir. A chaque pas que nous faisons nous rencontrons des méchants qui mènent une vie agréable, des gens de bien qui traînent une existence accablée de misères et d’infortunes. Dieu étant juste, comme serait-il possible qu’il ne tînt pas en réserve dans une autre vie une récompense pour la vertu, un châtiment pour le crime ?
Pourrions-nous croire que l’homme meure comme la brute, sans avoir à ne rendre compte à personne de ses actions bonnes ou mauvaises ? Ah ! Ne faisons point cette insulte à la justice divine, ne dégradons point de telle façon notre nature, en l’abaissant au niveau des animaux sans raison.
Jacques Balmès – Preuves de la religion pour les enfants (1851)
elogofioupiou.over-blog.com

 

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