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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 23:51

Outre la tiédeur de nombreux chrétiens, il faut savoir qu'un véritable complot a été ourdi par la franc-maçonnerie pour détruire l'Église Catholique de l'intérieur.

 

L'historique de ce complot figure en détail dans notre ouvrage « Actualité de la fin des temps ». Rappelons-en les grandes lignes : Des papiers (datant de 1820-1846) de la haute vente (maçonnerie italienne : loge des Carbonari) tombèrent entre les mains du pape Léon XIII. Ils ont été publiés sur la demande de Grégoire XVI, puis de Pie IX par l'historien J. Crétineau-Joly dans son ouvrage « L'Église Romaine en face de la Révolution ».

 

Par le Bref d'approbation du 25 février 1861 qu'il adressa à l'auteur, Pie IX a pour ainsi dire consacré l'authenticité des documents cités dans cet ouvrage. Le complot maçonnique est donc bien une réalité et non pas l'œuvre de quelques cerveaux faibles ou dérangés...

 

 Voyons ces documents : « Ce que nous devons demander avant tout, ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le Messie, c'est un pape selon nos besoins. (...) Nous devons arriver par de petits moyens bien gradués, quoique assez mal définis, au triomphe de la révolution par un pape (ou un faux pape, un sosie pourrait bien faire l’affaire. Note de elogofioupiou). Or donc, pour nous assurer un pape dans les proportions exigées, il s'agit d'abord de lui former une génération digne du règne dont nous rêvons. (...) C'est à la jeunesse qu'il faut aller, elle que nous devons entraîner sans qu'elle s'en doute, sous le drapeau des sociétés secrètes. Pour avancer dans cette voie périlleuse, mais sûre, deux choses sont nécessaires de toute nécessité. Vous devez avoir l'air simple comme des colombes, mais vous serez prudents comme le serpent... (...) Cette réputation donnera accès à nos doctrines au sein du jeune clergé, comme au fond des couvents. Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions : il gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le Pontife qui doit régner et ce pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera nécessairement plus ou moins imbu des principes italiens et humanitaires que nous allons commencer à mettre en circulation... Que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques. Tendez vos filets (...) au fond des sacristies, des séminaires et des couvents et, si vous ne précipitez rien, (...) vous aurez une révolution EN TIARE ET EN CHAPE, marchant avec la croix et la bannière (...) aux quatre coins du monde ».

 

Cette infiltration de l'Église catholique par des prélats et des clercs convertis au spiritualisme maçonnique, mais restant dans l'Église pour l'envahir peu à peu, fut d'ailleurs la grande angoisse de saint Pie X qui exigea que chaque prêtre fasse avant son ordination le serment anti-moderniste. Serment qui, bien entendu, fut supprimé lors des réformes du concile Vatican II...

 

En 1905, 60 ans après ces plans, paraissait un ouvrage « Il Santo » écrit par Fogazzaro (moderniste italien), qui nous révèle des choses très importantes. D'abord le succès obtenu au moyen des idées mises en circulation par les sociétés secrètes 60 ans auparavant : il existe désormais dans l'Église ce que les personnages du livre appellent une franc-maçonnerie catholique, se jugeant d'ailleurs assez puissante pour étaler au grand jour les visées jusque-là confinées dans des groupes d'initiés.

 

Fogazzaro nous révèle enfin le but que se proposait cette maçonnerie catholique, véritable secte infiltrée aux entrailles et aux veines de l'Église : « Nous sommes un certain nombre de catholiques (...) qui désirons une réforme de l'Église. Nous la désirons sans rébellion, opérée par l’Autorité légitime. Nous désirons des réformes dans l'enseignement religieux, des réformes dans le culte, des réformes aussi dans le suprême gouvernement de l’Église. Pour cela, nous avons besoin de créer une opinion qui amène l'autorité légitime à agir selon nos vues, ne serait-ce que dans 20 ans, dans 30 ans, dans 50 ans...»

Extrait de :

POINTS DE REPÈRES : Louis de Boanergès, 31 octobre 1993

Nous vous recommandons la lecture de ces 30 pages…

http://premiumorange.com/thomiste/dertemps.htm

 

elogofioupiou.over-blog.com

 

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